Pignier, Marguerite, épouse Romanet

Curata da: Alessandra Ferraro

DOI: 10.82065/037

Ultima modifica: 10/08/2025

Fille unique d’un avocat au barreau de Chambéry et de Matthée Poncet, elle songe à se retirer dans un cloître. Bien qu’elle ne soit pas attirée par la vie conjugale, elle épouse, à quatorze ans, Claude-Aynard Romanet, avocat au Sénat de Savoie. Ils vivent dans la chasteté et, un an plus tard, avec son époux, ils décident d’embrasser la vie claustrale. Cependant, leurs directeurs les en dissuadent pour le rôle important qu’ils jouent dans la communauté. Ils se consacrent alors aux œuvres de charité en secourant les pauvres. Marguerite tente de sauver les filles perdues qu’elle accueille chez elle. Elle entreprend parallèlement un parcours mystique influencé par saint François de Sales et sa doctrine du « pur amour ». Elle meurt à l’âge de cinquante et un ans, le 3 mai 1663. Son mari propose alors de construire, à ses frais, dans l’enclos de l’Hôpital de la Charité de Chambéry, un bâtiment destiné à loger les filles perdues ou en danger de se perdre. En 1667, à sa mort, il lègue tous ses biens à cette institution.