Trichet, Marie-Louise/sœur Marie-Louise de Jésus

Curata da: Fabio Regattin

DOI: 10.82065/071

Ultima modifica: 18/08/2025

Marie-Louise de Jésus, née Marie-Louise Trichet, est, avec Louis-Marie Grignion de Montfort, la fondatrice de la congrégation des Filles de la Sagesse. Elle manifeste très tôt une grande piété et en 1701 le père de Montfort la persuade d’embrasser la vie religieuse, en la prenant sous sa direction spirituelle. Elle voudrait entrer au couvent, mais le père de Montfort lui conseille de soigner les pauvres à l’hôpital sans y avoir aucun statut, ce qu’elle commence à faire en février 1703. Dix ans plus tard, elle est rejointe par une compagne, Catherine Brunet. En 1715, le père de Montfort les conduit à La Rochelle où il ouvre deux écoles, pour garçons et pour filles, et il leur donne une règle et un nom, les Filles de la Sagesse. Il meurt l’année suivante, laissant la jeune communauté qui n’a encore qu’une supérieure, trois professes et une novice. Comme la situation à l’hôpital de Poitiers se dégrade après le départ des sœurs, en 1719 l’administration leur demande de revenir. Marie-Louise accepte, mais bientôt des différends avec l’administration de l’hôpital éloignent la congrégation, qui se déplace alors à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Plus de trente fondations suivent dans tout l’Ouest de la France. Marie-Louise de Jésus meurt à Saint-Laurent-sur-Sèvre le 28 avril 1759. Lepers (1995) affirme que les écrits de Marie-Louise Trichet sont rares : « Thirty letters in all, her Spiritual Oratory, her Spiritual Testament, a ruling concerning the religious habit, and the Constitutions drawn up in collaboration with other Daughters of Wisdom. We find her signature also on receipts, account sheets, administrative documents, and a few contracts […]. Fifty pages of Memoirs, written under obedience to her Director, Father General [Nicolas] Audubon, are unfortunately lost (voir également Pérouas, 1991). We know she wrote of the early days of the Congregation, from 1701 to 1720, but above all she spoke of Montfort » (p. 678).