Fernández Coronel y Arana, María/Maria de Jésus d’Ágreda
Varianti: Marie d'Agréda
( 1602 - 1665 )
María de Jesús de Ágreda, Museo Nacional del Virreinato, Mexique,1750
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Dati biografici
Date
Nata il:
02/04/1602
Ágreda, Espagne
Morta il:
24/04/1665
Ágreda, Espagne
Vita religiosa
Ordine religioso: Immaculée Conception
Conceptionnistes déchaussées. Franciscaines.
Comunità religiose: Couvent de la Conception d'Ágreda
Ágreda, Espagne
Parole chiave
Informazioni sulla scheda
Curata da: Alessandra Ferraro
DOI: 10.82065/073
Come citare questa scheda:
Ultima modifica: 21/10/2025
Biografia
María naît dans une famille hidalga très pieuse: ses parents sont Francisco Coronel et Catalina de Arana ; le couple aurait eu onze enfants, dont quatre seulement atteignent l’âge adulte (Francisco, José, María, Jerónima), en lien étroit avec les franciscains du couvent de San Julián. Selon la tradition familiale, une vision amène Catalina de Arana à transformer la maison en monastère et à y entrer avec ses deux filles, tandis que le père et les deux fils prennent l’habit franciscain; après trois années de résistance, soutenu par son beau-frère Medel, Francisco Coronel entre finalement comme frère lai au couvent de San Antonio de Nalda (La Rioja), bientôt suivi par Medel, alors que Francisco et José poursuivent leur formation chez les franciscains à Burgos. Le 13 janvier 1619, María, sa mère et sa sœur revêtent l’habit des conceptionnistes déchaussées dans la maison familiale devenue couvent; elle prononce ses vœux le 2 février 1620 et ne quittera plus la clôture. Après des débuts marqués par des phénomènes mystiques dont elle demande d’être délivrée, elle est élue abbesse en 1627 et gouverne presque sans interruption jusqu’à sa mort (sauf 1652–1655), inaugurant en 1633 un nouveau couvent et faisant croître la communauté d’une douzaine à trente-trois religieuses, accompagnée spirituellement par les franciscains Francisco Andrés de la Torre (1623–1647) puis Andrés de Fuenmayor (1650–1665). Son œuvre majeure, la Mística Ciudad de Dios, naît de visions reçues à partir de 1627; une première rédaction détruite sur l’avis d’un confesseur est entièrement réécrite sur ordre du directeur ordinaire entre le 8 décembre 1655 et le 6 mai 1660: huit livres retraçant la vie de la Vierge et alternant narration et enseignements spirituels conclusifs, dans un style clair et didactique que l’autrice présente comme arraché au tourment intérieur, appréciation confirmée par Fuenmayor. À côté de cette somme, 614 lettres échangées avec Philippe IV, ouvertes après la visite royale du 10 juillet 1643, forment un dossier de première importance pour l’histoire politique et dévote du Siècle d’or; s’y ajoute l’interrogatoire serré du Saint-Office à Ágreda (18–29 janvier 1650), moment décisif pour la réception de son œuvre. Dans ces mêmes années se diffusent en Nouvelle-Espagne des récits d’apparitions et de bilocations auprès des Jumanos, au Nouveau-Mexique et au Texas actuels, où Marie d’Ágreda est dite la « Dame bleue »; les rapports missionnaires et enquêtes civiles amplifient sa renommée autant qu’ils nourrissent la controverse. La circulation éditoriale et le contrôle doctrinal produisent une trajectoire heurtée: examen inquisitorial en 1635, édition princeps en 1670 après révision, approbation par l’Inquisition espagnole en 1686, mais décret romain de prohibition du 4 août 1681 dont l’application est partiellement suspendue; Hors d’Espagne, l’ouvrage passa presque inaperçu jusqu’à ce que le récollet Croset en traduise et publie la première partie à Marseille, en 1696. Cette parution mit le feu aux poudres, surtout à la Sorbonne. Le livre avait déjà été condamné à Rome le 4 août 1681 par la Congrégation de l’Inquisition, et Innocent XI en avait interdit la lecture ; à la demande de Charles II, l’exécution du décret avait toutefois été suspendue pour l’Espagne. La traduction de Croset, en enfreignant ce cadre, amena la Sorbonne à se saisir de l’affaire le 2 mai 1696. D’après Hergenröther, il fut examiné du 2 au 14 juillet lors de trente-deux séances où prirent la parole cent trente-deux docteurs ; le 17 juillet, la commission le condamna par 102 voix contre 50 (sur 152 membres). Les motifs retenus furent notamment les suivants : le texte accorde aux prétendues révélations un poids supérieur au mystère de l’Incarnation ; il avance des révélations inédites que les Apôtres eux-mêmes n’auraient pu soutenir ; il applique le terme « adoration » à Marie ; il rattache toutes ses grâces à l’Immaculée Conception ; il lui attribue en outre le gouvernement de l’Église ; il la présente en tout comme Mère de miséricorde et Médiatrice de toutes grâces ; il affirme encore que sainte Anne n’aurait pas contracté le péché à sa naissance, avec bien d’autres assertions jugées imaginaires et scandaleuses. La censure fut confirmée le 1er octobre (vol. VI, p.416).
Le cardinal espagnol Aguirre, ami de Bossuet — lequel approuvait pleinement la censure —, tenta d’en obtenir l’annulation, estimant que le jugement s’appuyait sur une mauvaise traduction et pourrait être corrigé. Bossuet parla d’une « impie impertinence, un artifice du démon » ; il critiqua le titre (La Vie divine), les récits apocryphes, un langage indécent, ainsi qu’une philosophie scotiste portée à l’excès. Ces appréciations, bien que conservées dans ses Œuvres, ne sont toutefois pas d’authenticité incontestée. Quant au reproche d’indécence, les défenseurs de l’autrice soutinrent que, si certaines tournures heurtent la sensibilité moderne, l’accusation est disproportionnée.
De nouveaux examens eurent lieu en 1729 sous Benoît XIII, lorsque la cause de canonisation fut relancée. Le 16 janvier 1748, Benoît XIV écrivit au ministre général des Observantins pour préciser la méthode de vérification de l’authenticité des écrits, tout en rappelant les approbations obtenues auprès des universités de Salamanque, Alcalá, Toulouse et Louvain. Entre-temps, l’ouvrage avait été attaqué avec vigueur par Eusèbe Amort (1744, De revelationibus…), auquel répondirent d’abord imparfaitement Mathes (Espagnol) et Maier (Bavarois) ; Amort répliqua, puis Mathes publia une réfutation plus solide, montrant qu’en quelque quatre-vingts passages Amort n’avait pas compris l’espagnol de María de Ágreda. Dans cette défense s’illustra aussi P. Dalmatius Kich, avec sa Revelationum Agredanarum justa defensio (Ratisbonne, 1750).
Selon Hergenröther, la condamnation romaine de 1681 tiendrait soit au non-respect du décret d’Urbain VIII (14 mars 1625) sur la publication des révélations privées, soit à la présence de récits apocryphes et d’opinions scotistes présentées comme révélations divines. D’aucuns blâmèrent encore l’affirmation selon laquelle la terre aurait la forme d’un œuf — un globe légèrement aplati aux pôles —, d’autres l’exagération de la dévotion mariale au détriment du mystère de l’Incarnation. Les Espagnols s’étonnèrent de l’accueil français, d’autant que l’Inquisition espagnole avait étudié l’œuvre pendant quatorze ans avant de se prononcer en sa faveur. Comme rappelé plus haut, la suspension du décret d’Innocent XI ne valait qu’en Espagne : Alexandre VIII refusa d’en étendre le bénéfice à toute la chrétienté et confirma le bref de son prédécesseur. La même requête adressée à Innocent XII n’eut pas davantage d’effet : il institua une commission d’examen, puis mourut sans trancher.en France, la Cité mystique devient le cœur d’une querelle nourrie, condamnée par la Sorbonne en 1696 et prise pour cible par Bossuet, malgré des avis favorables d’autres universités, tandis que la traduction française de 1715 relance la dispute à Paris. Marie de Jésus d’Ágreda meurt le jour de la Pentecôte 1665; son corps est conservé et vénéré au couvent d’Ágreda; sa cause, introduite le 21 novembre 1671, aboutit à la déclaration de vénérabilité par Innocent XI le 2 septembre 1679, la béatification restant en suspens.
Au couvent d'Agreda on trouve un grand nombre de manuscrits de Maria (parfois des copies des originaux ; elles sont à l'origine d'une opération de divulgation de son oeuvre écrite qui continue aujourd'hui à travers le site que ses consoeurs lui consacrent (https://mariadeagreda.org/en/). Au début du XXe sicle, elles ont chargé leur chapelain, Eduardo Rojo, d'une Editio princeps de la Ciudad mistica (Nueva edicion de la Mistica Ciudad de Dios de la venerable sor Maria de Ágreda bajo la direccion del Ilmo Obispo Dr. Santiago Ozcoidi y Udave, Barcelone, Herederos de Juan Gili, t. 1, 2, 3, 1911 ; t. 4, 1912), sous l'égide de l'éveque de Tarazona, Santiago Ozcoidi y Udave qui souvent est indiqué, de manière erronéee, comme le responsable scientifique. En 1914 sort le t. 5, Autenticidad de la Mistica ciudad de Dios y biografia de su autora, dans lequel, au vu de l'abondance de documents, on annonce un t. VI, (qui n'a pourtant jamais paru). Le t. 5 comprend une autobiographie inachevée, copie d'un manuscrit autographe (pp. 18-101) que Royo complète sous forme de biographie.
Biografo/a/i
2Samaniego, Joseph-Ximenes
1642? - 1710?Franciscain, eveque de Plasencia.
Royo, Eduardo
13/10/1879 - 29/02/1936Nato/a a: Ágreda, Espagne | Morto/a a: Ágreda, Espagne
Chapelain des religieuses conceptionnistes d'Ágreda, au XXe siècle. Elles lui confièrent l'editio princeps.
Direttori spirituali
2Fuenmayor, Luis Andrés de
XVIIe - après 1665Nato/a a: Espagne | Morto/a a: Espagne
Franciscain.
Torre, Francisco Andrés de la
fin XVIe - 20/03/1647?Nato/a a: Arenzana de Abajo, Espagne | Morto/a a: Agreda, Espagne
Franciscain. Formé comme lecteur en théologie, il se distingua par une activité intense au sein de l’ordre durant la première moitié du XVIIᵉ siècle, menant une brillante ascension dans sa province franciscaine d’origine. Nommé gardien du grand couvent San Francisco de Burgos, il fut ensuite élu à trois reprises ministre provincial (1623, 1633 et 1644), avant de couronner sa carrière par la charge de définiteur général de l’ordre.
Fonte/i primaria/e
12Mistica Ciudad de Dios
Luogo di conservazione: Biblioteca Nacional de España, Madrid
Riferimento bibliografico:
Mística Ciudad de Dios vida de María milagro de su omnipotencia y abismo de la gracia historia divina y vida de la Virgen Madre de Dios, Reina y Señora nuestra, María santísima, restauradora de la culpa de Eva y medianera de la gracia, dictada y manifestada en estos últimos siglos por la misma Señora a su esclava sor María de Jesús abadesa indigna de este convento de la Inmaculada Concepción de la villa de Ágreda para nueva luz del mundo, alegría de la Iglesia Católica y confianza de los mortales, Madrid, Bernardo de Villa-Diego, 1670. 3 vols. en folio. 1: 1 frontis grabado por Villafranca y fechado 1668, 635 págs, 1 retrato, 196 h. II: 1 frontis, 1099 págs. III: 1 frontis, 566 págs, 82h (Tabla e Indice).
Altre edizioni:
Grenier, P. (éd.) Abbrégé et examen des deux premiers tomes du livre intitulé « La mistique cité de Dieu, ou la Divine histoire de la Vie de la sainte Vierge », composée en espagnol par la vénérable abbesse d’Agréda, traduite par ses soins, Perpignan/Bordeaux : R. Brun, 1695.
La Cité mystique de Dieu, Marseille, Thomas Croset trad., Henri Martel, au nom de Jésus, 1695, 3 tomes. Premier tome digitalisé sur archives.org. https://archive.org/details/wotb_6743938/page/n17/mode/2up
Edizione/i critica/che:
Mística ciudad de Dios; vida de María: texto conforme al autógrafo original; Sor María de Jesús de Ágreda, C. Solaguren, Á. Martínez Moñux, L. Villasante (éds), Soria, MM. Concepcionistas de Ágreda, 2009, CXVI, 1509 p.
Note:
Conçue en 1627 — neuf ans après son entrée au cloître —, l’œuvre fut entreprise dix ans plus tard sur l’ordre de son confesseur Francisco de la Torre : elle en rédigea la première partie, environ 400 pages, en vingt jours. Bien qu’elle souhaitât en empêcher la diffusion, un exemplaire fut envoyé à Philippe IV, auquel elle écrivit de nombreuses lettres. Par obéissance à un autre confesseur, elle jeta ensuite ce manuscrit, ainsi que ses autres écrits, au feu. Sur un troisième ordre spirituel, en 1655, elle recommença ; le livre fut achevé en 1660 et publié seulement en 1670, cinq ans après sa mort. Son titre complet, très développé, compte près de quatre-vingt-dix mots.
L’ouvrage se présente comme le récit de révélations : l’autrice affirme que Dieu, l’ayant élevée à une contemplation sublime, lui commanda d’écrire et lui dévoila des mystères profonds. Elle explique avoir reçu d’abord six anges, puis huit, pour la guider ; purifiée par eux, elle fut conduite en présence du Seigneur. Elle contempla alors la Vierge telle que décrite dans l’Apocalypse et les différentes étapes de sa vie : à sa naissance, Dieu aurait ordonné aux anges de la transporter dans l’Empyrée, assignant cent esprits de chacun des neuf chœurs pour la servir, douze en forme visible pour l’assister en permanence, et dix-huit des plus éclatants comme ambassadeurs montant et descendant l’échelle de Jacob. Le chapitre XX décrit ce qui serait advenu à la Vierge durant les neuf mois passés dans le sein maternel ; on y lit aussi que, à trois ans, elle balayait la maison avec l’aide des anges. Le chapitre XV contient des détails que certains ont jugé inconvenants.
Quant au style, les avis divergent : pour certains critiques il est élégant et le récit serré ; d'autres, tout en admirant la profondeur des spéculations, le tiennent pour marqué par le mauvais goût de l’époque, pompeux et tendu, et alourdi par la prolixité des applications morales ajoutées à chaque chapitre.
Luogo di conservazione: Biblioteca de Catalunya, Barcelone
Riferimento bibliografico:
Silvela, F. (éd.), Cartas de la Venerable Madre Sor María de Ágreda y del Rey Felipe IV. Precedidas por un bosquejo histórico, Madrid, Edit. Sucesores de Rivadeneira, 1886.
Altre edizioni:
Correspondencia con Felipe IV. Sor María de Ágreda, G. Torrente Ballester (éd.), Madrid, Fe,1942.
Edizione/i critica/che:
Cartas de sor Maria de Jesús de Agreda y de Felipe IV, D. Carlos Seco Serrano (ed.), Madrid, Atlas, 1958 (Biblioteca de Autores Españoles; 108-109).
Luogo di conservazione: Biblioteca de Catalunya, Barcelone
Riferimento bibliografico:
Leyes de la Esposa, entre las Hijas de Sión dilectísima, ápices de su casto amor, S. Ozcoidi y Udave (éd.), Barcelona, Herederos de Juan Gili Editores, 1916.
Note:
C’est comme une suite de Escala para subir a la perfección, venant combler l’absence des derniers chapitres. Transcription du manuscrit autographe conservé dans le monastère de Agreda (128 feuillets, 17cm x12). Fait partie de Oltras obras, vol. II.
Ejercicio cotidiano
Luogo di conservazione: Biblioteca de Montserrat, Montserrat, Catalogne
Riferimento bibliografico:
Ejercicio cotidiano y doctrina, para hacer las obras con la mayor perfección. A que se añade un jardín de diversas flores espirituales de la doctrina cristiana, Barcelona, Tipografía católica,1879.
Luogo di conservazione: Biblioteca de Catalunya, Barcelona
Riferimento bibliografico:
Escala para subir a la perfección y aprovechar en el camino de la virtud…, E. Royo (ed.), Barcelona, Herederos de Juan Gili, 1915.
Note:
Tiré de deux copies mauscrites non autographes qui se trouvent dans les archives du couvent d'Agréda. Inachevé.
Autobiografìa
Luogo di conservazione: Biblioteca de Catalunya, Barcelona
Riferimento bibliografico:
Mística ciudad de Dios, milagro de su omnipotencia y abismo de la gracia : historia divina y vida de la Virgen Madre de Dios, reina y señora nuestra, María Santísima, restauradora de la culpa de Eva, y medianera de la gracia, dictada y manifestada en estos últimos siglos por la misma señora á su esclava Sor María de Jesús, abadesa indigna de este convento de la Inmaculada Concepción de la Villa de Ágreda, para nueva luz del mundo, alegría de la Iglesia Católica, y confianza de los mortales, E. Royo (éd.), Barcelona, Herederos de Juan Gili, 1914.
Altre edizioni:
Madrid, 1985.
Note:
Cette autobiographie est publiée dans le livre intitulé « TOMO V », qui est une biographie de sœur María de Jesús d’Ágreda ; il a été imprimé à Barcelone par les Héritiers de Juan Gili, éditeurs, en 1914, puis réimprimé à Madrid en 1985. (https://mariadeagreda.org/que-escribio/obras-publicadas/)
Luogo di conservazione: Biblioteca de Catalunya, Barcelone
Riferimento bibliografico:
Leyes de la Esposa, conceptos y suspiros del corazón para alcanzar el último y verdadero fin del beneplácito y agrado del Esposo y Señor, Barcelona, Editorial Litúrgica Española, SA/ Sucesores de Juan Gili, 1920. Edición realizada bajo los auspicios de I. Badia y Sarradell. Introducción de E. Royo.
Note:
Elle raconte son expérience personnelle d'avoir écrit La Cité mistique. Contient "Pasión de Nuestro Señor Jesucristo, según los cuatro evangelistas con algunas explicaciones devotas", pp. 367-477.
Relación breve...
Riferimento bibliografico:
Relación breve de la vida y muerte del padre Fr. Francisco Coronel, de su condición y cualidades; y de la madre sor Catalina de Arana, su mujer, mis padres, fundadores de este convento de la Purísima Concepción de descalzas de esta villa de Ágreda, hijos de nuestro seráfico Padre S. Francisco y en su orden apostólica” o “Relación breve de la vida de mis padres y fundación de este Convento que ellos hicieron para que sus grandes virtudes, obras heroicas y las misericordias que el Altísimo ha franqueado con su pobre familia, sean reprensión severa de mi ingratitud y malda, Barcelona, Herederos de Juan Gili Editores, 1914.
Altre edizioni:
Madrid, 1985.
Exercicios espirituales de retiro
Luogo di conservazione: Biblioteca de Catalunya, Barcelone
Riferimento bibliografico:
Exercicios espirituales de retiro: que la Venerable Madre Maria de Jesus de Agreda practicó y dexó escritos á sus hijas para que los practicasen en su religiosissimo convento de la Purissima Concepcion de la misma villa, Madrid, Ediciones Blas de Villa-Nueva, 1718.
Riferimento bibliografico:
Cartas de sor María de Ágreda a Fernando de Borja y Francisco de Borja (1628-1644), C. Baranda Leturio (éd.), Universidad de Valladolid, 2013.
Leyes 2.as de la esposa
Luogo di conservazione: Biblioteca de Catalunya, Barcelone
Riferimento bibliografico:
Leyes secundas de la esposa : conceptos y suspiros del corazón para alcanzar el último y verdadero fin del beneplácito y agrado del esposo y senor, Otras obras de la ven. sor María de Jesús de Ágreda, IV, E. Royo (éd.), Barcelona, Editorial Liturgica espanola, suc. Juan Gili, 1920.
Note:
Transcription de l'autographe de 1641-42. Comprend quatre traités: las Leyes de la esposa, Disciplina de la divina ciencia por la Madre de piedad, Description breve de la mistica y verdadera Ciutad de Dios, Maria Santisima, (de la que quemò por obediencia), Ejercicio cotidiano para ocupar bien las horas del dia.
Luogo di conservazione: Crai, Université de Barcelone
Riferimento bibliografico:
Sacra Rituum Congregatione particulari ... Cardinalium Cavalchini, Joannis Francisci Albani, Corsini ... a Sanctissimo domino nostro Clemente PP XIV deputata in causa Tirasonen. beatificationis & canonizationis Ven. Servae Dei Sor Mariae a Jesu de Agreda, positio super examine operis, cui titulus Mistica Ciudad de Dios, a praedicta Serva Dei exarati Església Catòlica. Congregatio Sacrorum Rituum, Romae, ex typographia Rev. Camerae Apostolicae, 1773
Bibliografia
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