Cheville de La Briantais, Jeanne/mère Jeanne des Anges
( 1610 - 1682 )
Dati biografici
Date
Nata il:
1610
Saint-Malo
Morta il:
24/02/1682
Quimperlé, Bretagne
Vita religiosa
Ordine religioso: Ursulines
Comunità religiose: Couvent des ursulines
Tréguier, Bretagne
Comunità religiose: Couvent des ursulines
Saint-Pol-de-Léon, Bretagne
Sœur Jeanne des Anges participe à la fondation de cette maison, en 1629.
Comunità religiose: Couvent des ursulines
Quimperlé, Bretagne
En 1652, sœur Jeanne des Anges participe à la fondation de couvent ; elle y exerce la charge de supérieure entre 1672 et 1675.
Parole chiave
Informazioni sulla scheda
Curata da: Amandine Bonesso
DOI: 10.82065/091
Come citare questa scheda:
Ultima modifica: 03/09/2025
Biografia
Fille de Charles Cheville de La Briantais et de Perrine Touchet, sieur et dame de la Villemargot, Jeanne naît à Saint-Malo, en 1610. À l’âge de neuf ans, elle est placée au monastère des ursulines de Tréguier où elle fera profession le 8 juin 1627. Le rayonnement des ursulines en Bretagne bat son plein. C’est ainsi qu’en 1629 Jeanne des Anges fait partie des six religieuses de chœur qui accompagnent leur mère supérieure, Louise Guays, dite de Jésus, pour une fondation à Saint-Pol-de-Léon. En 1652, elle suit la mère Claude de Kérouartz, dite des Anges, pour un nouvel établissement à Quimperlé. Pendant vingt ans, elle y remplit les charges de procuratrice et de maîtresse des novices. La famille de la moniale contribue à l’épanouissement de sa communauté étant donné que sa nièce, Françoise Seré, la rejoint en 1655 et que son frère Charles, chanoine de la cathédrale de Saint-Malo, fait une donation de trois mille livres. Après l’incendie qui détruit le couvent en 1665, Jeanne des Anges soutient sa supérieure dans l’achat d’une métairie et la reconstruction de leur monastère sur la montagne de Sainte-Catherine. La religieuse succède à la mère de Kérouartz le 20 décembre 1672. Sous son seul triennat, elle installe sa communauté dans le nouveau bâtiment (le 28 août 1674), consacre l’église à la Vierge Marie et instaure une profonde dévotion mariale, comme l’attestent les Entretiens spirituels qu’on lui attribue. La moniale rend son âme le 24 février 1682.
Fonte/i primaria/e
1Religiosa/Devota associata: [Cheville de La Briantais, Jeanne]
Luogo di conservazione: Bibliothèque nationale de France, Paris ; bibliothèque de l’Université Rennes2
Riferimento bibliografico:
Entretiens spirituels ou Très pieuses méditations sur toutes les douleurs, grâces, grandeurs et gloires de la très sainte Vierge, par M. M. de B., religieuse ursuline de la congrégation de Bordeaux, 2 t. en 1 vol., Paris, J. Roger, 1665.
Altre edizioni:
Sergent, R.-N. (éd.), Entretiens spirituels ou Très pieuses méditations sur les douleurs, grâces, grandeurs et gloires de la très sainte Vierge, par la r. m. Jeanne des Anges, religieuse ursuline du monastère de Quimperlé, 2 t. en 1 vol., Paris, Louis Vivès, 1868, XXII p., 330 p. et 356 p.
Note:
Méditations mariales pour chaque mois de l’année.
Bibliografia
3Audran, F., “Les ursulines”, in Notice historique sur la ville de Quimperlé par M. A. de Blois, ancien député, président de la Société archéologique du Finistère, suivie d’une Histoire particulière de l’abbaye de Sainte-Croix d’après le manuscrit de F. Bonaventure du Plesseix, continuée jusqu’en 1790 et publiée pour la première fois avec appendice et notes par Fr. Audran, juge de paix, ancien maire de Quimperlé, vice-président de la Société archéologique du Finistère, Quimperlé, Th. Clairet, 1881, p. 207-216.
Gueudré, G., Histoire de l’ordre des Ursulines en France, t. II, Les monastères d’ursulines sous l’Ancien Régime, Paris, Saint-Paul, 1960, p. 18.
Mariani, L., in Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique. Doctrine et histoire, t. XVI, 1992-1994, col. 87.