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Università degli Studi di Udine

Micolon, Antoinette/Colombe du Saint-Esprit

( 1592 - 1659 )

Dati biografici
Date

Nata il: 16/03/1592
Ambert, Auvergne

Morta il: 11/03/1659
Arlanc, Auvergne

Vita religiosa

Ordine religioso: Ursulines

Comunità religiose: Couvent des ursulines
Ambert, Auvergne
Fondatrice.

Comunità religiose: Couvent des ursulines
Clermont
Fondatrice.

Comunità religiose: Couvent des ursulines
Tulle, Limousin
Fondatrice.

Comunità religiose: Couvent des ursulines
Beaulieu-lès-Loches, Limousin
Fondatrice.

Comunità religiose: Couvent des ursulines
Espalion, Occitanie
Fondatrice.

Comunità religiose: Couvent des ursulines
Arlanc, Auvergne
Fondatrice.

Informazioni sulla scheda

Curata da: Amandine Bonesso

DOI: 10.82065/101

Come citare questa scheda:

Amandine Bonesso, "Micolon, Antoinette/Colombe du Saint-Esprit", Répertoire de l'écriture des religieuses à l'époque de la Contre-réforme [en ligne]. DOI: 10.82065/101, 16/09/2025

Ultima modifica: 05/09/2025

Biografia

Fille de Jean Micolon et de Françoise Grandon, d’origine apparemment bourgeoise, Antoinette naît dans un petit château, appelé aux Escures, qui se trouve à deux lieues d’Ambert dans la paroisse de Monestier, le 16 mars 1592. À l’âge de trois ans, elle perd sa mère. Son père se remarie avec une femme qui est une véritable marâtre. Livrée à elle-même, Antoinette grandit sans affection ni éducation. De plus, elle ne reçoit une instruction chrétienne que très tard. Lorsqu’elle a quinze ans, ses parents veulent la marier, mais ses fiançailles échouent à deux reprises. Antoinette prononce un vœu de virginité et elle essaie de convaincre ses parents de sa vocation religieuse. En 1611, après ses premières expériences mystiques, elle entre dans la communauté bénédictine de Sainte-Florine. Elle y demeure pendant deux ans sans prendre l’habit à cause de son père. Lorsqu’elle revient à Ambert, elle passe par une période de tentations et de vanités avant qu’elle ne décide de se consacrer à Dieu et de fonder elle-même un monastère. Contre la volonté de sa famille, elle choisit trois filles pour installer à Ambert une communauté d’ursulines. Il ne s’agit que de sa première fondation car, par la suite, elle établit les ursulines à Clermont (1616), à Tulle (1618), à Beaulieu (1632), à Espalion (1634) et à Arlanc (1650). Antoinette prend le nom de Colombe du Saint-Esprit lorsqu’elle reçoit sa confirmation à Tulle où elle fait également sa profession, après avoir obtenu du Saint-Siège la bulle qui institue sa communauté en ordre religieux. En 1620, lorsque les jésuites viennent instituer un collège à Tulle, la mère Colombe du Saint-Esprit prend le père Guillaume Anginot comme directeur de conscience. Elle ouvre son cœur également à un autre jésuite, le père Jean de La Renaudie, qui lui demande de mettre par écrit sa vie et ses dispositions intérieures et qui lit les Constitutions qu’elle rédige pour son monastère. La mère Colombe du Saint-Esprit exécute l’ordre de son supérieur tout le temps qu’elle reste à Tulle, jusqu’en 1630, et à Arlanc, où elle écrit un cahier sur sa vie spirituelle, avant de disparaître le 11 mars 1659. Elle rédige également la Chronique des ursulines de Tulle (Archives Départementales, Haute-Vienne, série H).


Direttori spirituali
2
Anginot, Guillaume

Nato/a a: ? | Morto/a a: ?

Jésuite.

La Renaudie, Jean de
1588 - 1646

Nato/a a: Brives | Morto/a a: Bordeaux

Jésuite, maître des novices et recteur de plusieurs établissements (Périgueux, Poitiers, Bordeaux, Pau, La Rochelle), provincial d’Aquitaine.

Fonte/i primaria/e
2

Luogo di conservazione: Archives des ursulines de Saint-Alyre à Clermont-Ferrand

Edizione/i critica/che:

Montagne, S., A. Pourrat, (éds), Mémoires de la mère Micolon (1592-1659) […] : manuscrit des ursulines de Clermont, présentés et annotés par Henri Pourrat, Clermont-Ferrand, Bibliothèque municipale et interuniversitaire, Centre Henri Pourrat, 1981, 248 p.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9762524x

Lierheimer, L. (éd., trad.), The Life of Antoinette Micolon, Milwaukee, Marquette University Press, 2004, 142 p.


Note:

Fragments de relations autobiographiques.

Luogo di conservazione: Archives des ursulines de Saint-Alyre à Clermont-Ferrand

Note:

Fragments de relations spirituelles.

Bibliografia
9

Carr, T. M., “Angélique Arnauld et la génération 1591 (Françoise de Nérestang, Louise de Marillac et Antoinette Micolon)”, Chroniques de Port-Royal, 60, 2010, p. 49-64.


Cristiani, L., La merveilleuse histoire des premières ursulines françaises. Contribution à l’étude du sentiment religieux en France au XVIIe siècle, Lyon/Paris, Vitte, 1935, p. 236-275.


Gueudré, G., Histoire de l’ordre des ursulines en France, t. I, De l’institut séculier à l’ordre monastique, Paris, Saint-Paul, 1958, p. 258-269.


Helyot, P., Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires, et des congrégations séculières de l’un et de l’autre sexe, qui ont été établies jusqu’à présent […], t. IV, Paris, Nicolas Gosselin, 1715, p. 197-203. Histoire de l’ordre de Sainte-Ursule, depuis sa fondation jusqu’à nos jours ; divisée en quatre parties, t. II, Paris, Nyon/Orléans, C. A. I. Jacob, 1787, p. 361-388.


Histoire de l’ordre de Sainte-Ursule, depuis sa fondation jusqu’à nos jours ; divisée en quatre parties, t. II, Paris, Nyon/Orléans, C. A. I. Jacob, 1787, p. 361-388.


Jaloustre, É., Nedde, M. de, Saint-Alyre au cours des âges, Clermont-Ferrand, Bellet, 1910, p. 305-312.


Lesne-Jaffro, E., “Les Mémoires d’Antoinette Micolon, ursuline auvergnate : une triple marginalité”, colloque de Tours, 1er juin 2012, in M.-P. de Weerdt-Pilorge (éd.), Mémoires oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles : à la conquête d’une nouvelle autorité, Paris, Minerve, 2015, p. 19-34.


Lierheimer, L., “Spiritual Autobiography and the Construction of Self: The Mémoires of Antoinette Micolon”, Journal of the Western Society of French History, 28, 2000, p. 345-354.


Pommeureu, A. de, Continuation de la troisième partie des Chroniques de l’ordre des ursulines, Paris, Veuve Jean Hénault et François Hénault fils, 1673, p. 231-256.