Gibalin de Villard, Marie-Marguerite/Marie-Marguerite de Jésus
Varianti: Gibalin de Vilard, Marie-Marguerite
( 1602 - 1675 )
Dati biografici
Date
Nata il:
15/08/1602
Malzieu, Languedoc
Morta il:
14/12/1675
Avignon
Vita religiosa
Ordine religioso: Ursulines
Ordine religioso: Verbe Incarné et du Très-Saint-Sacrement
Comunità religiose: Couvent des ursulines de Malzieu
Malzieu, Languedoc
Comunità religiose: Monastère de l'Ordre du Verbe Incarné et du Très-Saint-Sacrement
Avignon
Fondatrice en 1639.
Parole chiave
Informazioni sulla scheda
Curata da: Alessandra Ferraro
DOI: 10.82065/072
Come citare questa scheda:
Ultima modifica: 01/09/2025
Biografia
Marie-Marguerite appartient à la famille noble Gibalin de Villard ; son père est Balthazar Gibalin de Villard. La mère de Marie-Marguerite s'appelait Louise de Langlade. Elle était issue d'une des meilleures maisons de la ville de Saugues. Fille unique, à la mort de sa mère, elle est réclamée par sa grande-mère qui la prèpare à entrer dans le monde. Cependant, elle est attirée, encore enfant, par l'activité des ursulines non cloitrées que dirigeait sa tante. Le 6 février 1616 elle entre chez les ursulines à Malzieu où, novice, subit de multiples humiliations ; elle devient, par la suite, tour à tour supérieure et maitresse des novices. Sur le conseil du jésuite De Crest, ami de son oncle, Joseph Gibalin de Villard, elle se propose de rejoindre l’Ordre du Verbe Incarné et du Très-Saint-Sacrement : ce projet rencontre de nombreuses difficultés et oppositions. Marie-Marguerite travaille sans relâche pour établir le premier monastère de l’ordre à Avignon en 1639, surmontant des obstacles financiers et personnels. Son parcours se distingue par une grande force intérieure et un engagement constant envers les autres. Malgré des épreuves physiques et morales, elle conserve une détermination intacte et une totale disponibilité à sa mission. Elle meurt laissant une mémoire de service et de dévouement. Sa vie demeure un exemple d’humilité et de sacrifice, qui continue d’inspirer les religieuses de son ordre. On trouve des traces de ses écrits dans la Vie du père Charbonel qui se base sur un manuscrit, sans doute rédigé par ses consoeurs après la mort de Marie-Marguerite.
Direttori spirituali
2Crest, de
Ce jésuite, dit le manuscrit que nous publions, était un religieux d'une « grande capacité, d'une vertu peu commune et sur- « tout d'une rare habileté dans l'art de diriger les « âmes. La marquise de Senesçay, gouvernante du « roi et l'une des plus vertueuses dames du royaume, « fut tellement satisfaite de sa direction, lorsqu'il- « fut recteur à Châlons, quelques années après, « qu'elle voulut absolument l'emmener avec elle à « la cour, où il jouit d'une grande considération « auprès d'Anne d'Autriche et de toutes les autres « personnes de piété qui le fréquentèrent. » (vie pp. 51-52).
Julien, Jacques
après 1677 - après 1677Nato/a a: ? | Morto/a a: ?
"Le R. P. Julien était resté plusieurs années à Avignon. Il passait parmi les siens, ainsi qu'au dehors de la communauté et dans tout le Comtat, pour un religieux d'une vertu consommée, d'un sublime don d'oraison et à communications intimes avec Dieu" (Charbonel, Vie, p. 162).
Fonte/i primaria/e
2Religiosa/Devota associata: Charbonnel, J.
Luogo di conservazione: Bibliothèque Nationale de France, Paris
Riferimento bibliografico:
Jérôme Charbonnel, Vie de la révérende mère Marie-Marguerite de Jésus Gibalin de Villard : première religieuse et première supérieure de la plus ancienne maison du Verbe-Incarné ; suivie d'une notice sur la mère Marie-Hélène de Jésus, sa sœur, première supérieure à Lyon,
Note:
Vie établie à partir d'un manuscrit : "celle-ci, a été pour ainsi dire composée sous la dictée de la Révérende Mère Marie-Maguerite, à qui les directeurs de sa conscience avaient prescrit, en vertu de la sainte obéissance, de communiquer à une de ses filles spirituelles tous les détails que sa mémoire pourrait lui fournir. On y a joint ensuite quelques faits et des circonstances dont les religieuses d'Avignon et des personnes graves du dehors avaient été les témoins oculaires" (pp. X-XI). En réalité dans une lettre reproduite (pp. 167-168), le père Gibalin, son oncle, témoigne du fait que Marie-Marguerite de Jésus Gibalin de Villard a écrit sur les grâces et bénédictions qu'elle a reçues de Dieu. Ces écrits ont été réalisés sous la direction de ses confesseurs et de pères spirituels, bien qu'elle ait initialement résisté à cette tâche par humilité. Elle a dicté ses expériences à une sœur de confiance, qui les a transcrites sous serment de secret. Ces documents ont ensuite été envoyés à son oncle pour examen. Celui-ci a attesté de leur conformité avec la théologie et de leur valeur spirituelle.
Le ch. III, "Pensées de Marie-Marguerite" semblerait se baser sur les expériences de Marie-Marguerite.
Religiosa/Devota associata: L'Ouvreleul, J.-B.
Luogo di conservazione: Bibliothèque municipale de Marseille
Riferimento bibliografico:
La Vie de la Révérende Mère Marie-Marguerite du Villars Première religieuse et première supérieure du premier monastère de l'Ordre du Verbe Incarné, Avignon, François-Sébastien Offray,1713, 242 p .