Journel, Antoinette/Antoinette de Jésus
Varianti: Madame Vivenel
( 1612 - 1678 )
Dati biografici
Date
Nata il:
02/06/1612
Compiègne, Île-de-France
Morta il:
05/10/1678
Paris
Vita religiosa
Ordine religioso: Augustines
Comunità religiose: Monastère de Sainte-Perrine
Compiègne, Ile-de France, puis La Villette, Paris
Novice le 20 septembre 1637.
Parole chiave
Informazioni sulla scheda
Curata da: Alessandra Ferraro
DOI: 10.82065/022
Come citare questa scheda:
Ultima modifica: 10/08/2025
Biografia
Son père, Simon, et sa mère, Madeleine Lefèvre sont les descendants d’anciennes familles parisiennes. On la marie à quatorze ans à Roch Vivenel, un avocat de sa ville avec lequel elle ne s’entend pas. Elle embrasse la règle des tertiaires de Saint-François de Paule et s’adonne à des œuvres de charité avec zèle. Son directeur, le père Marin, un minime qui dirige également la mystique Barbe Frémault de Compiègne, l’invite à recueillir les mémoires de cette illettrée. Elle rédige également un abrégé de la vie de celle-ci (Vie de la sœur Barbe du Tiers ordre de Saint-François de Paule, manuscrit in-4° aujourd’hui disparu, que possédait encore en 1778 Christophe-Jean-François Beaucousin, avocat au Parlement de Paris). Le petit cercle entretient des rapports étroits avec le père de Condren. Veuve en 1636, Mme Vivenel entre en religion, poussée par le père Marin. Malgré l’opposition de sa mère, de sa famille et des autorités de Compiègne, elle commence donc son noviciat, le 25 août 1637, au monastère de Sainte-Perrine et prend le nom d’Antoinette de Jésus. Elle se lie avec la prieure, la mère Anne de Costerel de Bonneuil, dont plus tard elle écrira la vie. L’abbaye royale connaît en ce moment la ferveur de la réforme. Antoinette est tour à tour maîtresse des novices, tourière et infirmière. En 1646, les religieuses quittent Compiègne pour s’établir à La Villette. D’après la Vie, Antoinette est appelée par un illustre prélat à rétablir la réforme dans un monastère de son diocèse, ce qu’elle fait, non sans difficulté, pendant deux ans (p. 58-67). Revenue à Sainte-Perrine, elle est nommée maîtresse des pensionnaires et encore une fois maîtresse des novices. Elle sera dirigée également par un autre minime, le père Claude Le Sergent, le frère de la mystique Charlotte. Elle s’éteint au bout d’une longue maladie. Bremond la définit la « Sévigné cloîtrée ».
Direttori spirituali
2Marin, père
fin du XVIe siècle ? - après 1650 ?Nato/a a: inconnu | Morto/a a: Compiègne ?
Minime. Accompagna Antoinette Journel depuis l'age de 14 ans jusqu'à sa mort. Directeur de plusieurs dames parisiennes et de la servante mystique Barbe Frémiault.
Le Sergent, Claude
Minime, frère de la mystique Charlotte qui a écrit sa biographie.
Fonte/i primaria/e
1Religiosa/Devota associata: [Religieuses de l'abbaye royale de Sainte-Perrine]
Luogo di conservazione: Bibliothèque municipale de Lyon (Bibliothèque jésuite des Fontaines)
Riferimento bibliografico:
La Vie de la mère Antoinette de Jésus religieuse chanoinesse de l’ordre de Saint-Augustin en l’abbaye royale de Sainte-Perrine à la Villette proche Paris, avec un abrégé de ses lettres recueillies par les religieuses du même monastère. On y a aussi joint la vie de la mère Anne de Costerel de Bonneuil, religieuse du même ordre, Paris, Jean Villette, 1685, 420 p.
Note:
Lettres, avis, testament spirituel, notes de retraite, biographie.
Bibliografia
3Bremond, H., Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, t. VI, La Conquête mystique IV. Marie de l’Incarnation. Turba magna, Paris, Bloud et Gay, 1922, p. 339-373.
Duhr, J., in Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique. Doctrine et histoire, t. I, Paris, Beauchesne, 1932, p. 723.
Vergnet-Ruiz, J., “Les mystiques de Compiègne au XVIIe siècle”, Revue d’histoire de l’Église de France, 67-68, 1981, p. 125-144.