Bereur, Jeanne/Thérèse de Jésus
( 1592 - 1657 )
Dati biografici
Date
Nata il:
15/11/1592
Dole, Franche-Comté
Morta il:
10/01/1657
Dole, Franche-Comté
Vita religiosa
Ordine religioso: Carmelites
Comunità religiose: Carmel de Dole
Dole, Franche-Comté
Supérieure
Comunità religiose: Carmel de Besançon
Besançon
Supérieure et maîtresse des novices.
Comunità religiose: Carmel de Salins
Salins, Comté de Bourgogne
Fondatrice et première prieure
Informazioni sulla scheda
Curata da: Francesca Todesco
DOI: 10.82065/044
Come citare questa scheda:
Ultima modifica: 09/08/2025
Biografia
Jeanne Bereur naît le 15 novembre 1592 à Dole, dans une famille « sainte et pieuse » (p. 9), célèbre dans toute la région de la Franche-Comté. Son père, Monsieur Antoine, et ses frères, Claude et Antoine, sont « dignement honoré(s) par le choix des souverains de la pourpre de leur Parlement » (p. 6). Monsieur Nicolas, son aïeul paternel, gouverne trois fois la ville de Dole en qualité de vicomte et de majeur, se distinguant par sa prudence et son zèle et par sa grande pitié et charité envers les pauvres. Dès ses premières années de vie, Jeanne révèle, par ses discours et ses raisonnements, « qui ne tenaient rien de l’enfance » (p. 18), d’avoir reçu les meilleures grâces divines, « marque bien visible de sa prédestination » (p. 18). Conduite en Lorraine pour être élevée sous la direction d’un père chartreux, elle retourne à Dole où, après un fervent parcours spirituel, elle décide d’entrer dans l’ordre des carmélites. Novice en 1612, Thérèse reçoit les vœux solennels le 12 mai 1613 ; c’est le point de départ d’« une vie plus angélique qu’humaine » (p. 60). Supérieure au couvent de Dole tout de suite après sa fondation, elle exerce pendant quelques années la fonction de supérieure et de maîtresse des novices au couvent de Besançon. Une extraordinaire prudence et clairvoyance la guident toujours dans son action éducative. Envoyée au mois de mars 1627 comme fondatrice et première prieure au couvent de Salins, « l’une des principales villes du Comté de Bourgogne » (p. 126), elle continue de donner de grands exemples de mortification, de pénitence et de patience. Mais à cause de la peste, Thérèse et ses religieuses doivent abandonner ce couvent. Elle retourne alors dans sa ville natale où elle honore sa charge de prieure pendant quatorze ans. Elle supporte avec force et grandeur d’âme ses sœurs pendant les difficiles épreuves que la ville affronte à cause de la guerre, de la peste et de la famine. Elle y meurt le 10 janvier 1657. Une suite de phénomènes inexplicables parus après sa mort et des guérisons miraculeuses opérées par son intercession témoignent de la gloire de son âme. Poussée par la volonté « de ne rien être aux yeux du monde », peu avant sa mort Thérèse brûle une grande partie de ses papiers.Tout ce qu’on a pu recueillir de sa vie, vient donc, comme l’on lit dans la « Préface » à sa biographie, de supérieurs, de confesseurs et de directeurs « qui ont eu plus de part à ses secrets » et des « dispositions de plusieurs religieuses de son ordre, qui témoignent de ce qu’elles ont vu de leurs yeux, qu’elles ont appris de sa bouche ».
Biografo/a/i
1Saint-Jacques, Albert de
? - 1680Nato/a a: Dole
Carme déchaux, provincial des carmes déchaux de la Franche-Comté.
Fonte/i primaria/e
1Religiosa/Devota associata: Saint-Jacques, A. de
Luogo di conservazione: Bibliothèque nationale de France, Paris.
Riferimento bibliografico:
Saint-Jacques, A. de, La Vie de la vénérable mère Thérèse de Jésus, fondatrice des carmélites de la Franche-Comté de Bourgogne, Lyon, Mathieu Libéral, 1673, 340 p.
Note:
Pensées, fragments autobiographiques.
Bibliografia
2Bremond, H., Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, t. IV, La Conquête mystique II. L’École de Port-Royal, Paris, Bloud et Gay, 1920, p. 391.
Chroniques de l’ordre des carmélites de la réforme de Sainte-Thérèse depuis leur introduction en France, Troyes, Imprimerie d’Anner-André, 1856, t. III, p. 46, 47.